Musées du Vatican

Éos (l’Aurore), ailée et avec un nimbe, court ou vole en portant dans ses bras Céphale, qu’elle vient d’enlever. Il s’agit vraisemblablement de la première version du mythe, qui veut Éos amoureuse du jeune héros chasseur, fils d’Hermès et d’Hersé, qu’elle épousera. En Étrurie, la déesse grecque de l’Aurore correspond en fait à la divinité astrale Thesan, qui précède ou accompagne le soleil, (Usil) lorsqu’il se lève. De nombreux documents épigraphiques et iconographiques qui en attestent le culte remontent à l’époque archaïque, bien que des indices précieux existent déjà au cours du VII^e siècle av. J.-C.
Les bronziers de Vulci de l’archaïsme tardif étaient capables de fondre sans défaut des miroirs avec une décoration savante déjà préparée sur le modèle en cire, au lieu de la graver à froid avec un ciselet. Le relief, très bas, est enrichi de détails calligraphiques gravés ; sur le bord il y avait des feuilles avec un damasquinage en argent.